mercredi 3 septembre 2008

Internet

Comme les autres îles et continents, le téléphone et Inernet arrive à Madagascar via des câbles sous-marins. Ensuite, il y a des noeuds de télécom dans les villes pour distribuer les données et les conversations téléphoniques.

La particularité de Madagascar au niveau des utilisateurs. Suivant la tendance globale tendant à minimiser les infrastructures, il y a peu de lignes de téléphone fixe, et donc de modems analogiques ou ADSL. Le marché est trop petit, et de toute façon, ces équipements sont détruits tous les 2-3 ans par les cyclones (du moins sur la côte).

Il y a donc un réseau de téléphone mobile GSM, avec trois opérateurs, qui couvrent des villes jusqu'qux gros bourgs. Ce réseau permet aussi d'accéder à Internet via des modems GSM, qui peuvent théoriquement fonctionner en 3G à Toamasina. Malheureusement, celui qu'avait acheté Célia ne fonctionnait pas chez elle.

Il y a aussi un réseau sans fil intermédiaire entre le GSM et le téléphone fixe. Le téléphone se présente sous forme d'un poste fixe, qu'on peut poser sur une table, avec un combiné à fil en spirale, plus une petite antenne. L'origine chinoise du produit est atestée par la marque « Huawei », par la mélodie synthétique sirupeuse qu'il émet au démarrage, et par le rétroéclairage rouge et vert fluo des touches et de l'écran.

On peut le relier avec un câble USB à un ordinateur. Il devient alors un modem analogique qui permet d'accéder à Internet. Il ne fonctionne correctement que sous Windows XP, alors que par malheur nos deux portables sont sous Windows Vista et Windows 2000 ou Linux.

J'écris donc ceci sous Linux, puis je le transfère sous Win 2000. Je me connecte pour le publier en faisant le minimum de manipulations possibles pour ne pas avoir un plantage (Blue Screen Of Death)... Mais c'est mieux que d'aller dans un cybercafé.

Je peux donc maintenant publier les entrées de mon blog en souffrance, les antidatant approximativement.

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